Pour ce deuxième jour nous commençons doucement avec une visite du port vénitien de la Canée.
Cela correspond plutôt bien à l’ensemble des images que l’on peut voir sur pas mal de sites internet à l’exception du soleil qui tape et que l’on ne peut que ressentir sur place.
Après la visite de la vielle ville, arrêt dans une taverne recommandée par le Lonely Planet que mon acolyte avait apporté. Au menu calamars grillés et accompagnements traditionnels plutôt bon même si je trouvais que ça manquait un peu de saveur.
Ensuite retour à l’hôtel pour une pause rapide puis nous prenons la route cette fois pour le fameux Lagon de balos.
Alors là je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que les routes crétoises soient si… comment dire pentues, étroites bref tout ce que vous voulez. Il faut savoir que pour s’y rendre il y a une quarantaine de kilomètres depuis la Canée et nous passons par une ville appelée Kissamos. Arrivés à quelques kilomètres du fameux lagon, une dame nous arrête pour nous demander de payer 3€ par personne car le site est protégé. Bon disons que vu le paysage on se dit soit donnons donnons. Etrangement après avoir quitté la dame en question, les routes deviennent de plus en plus rocailleuses. Je vous passe l’inquiétude de mon acolyte qui se dit que la voiture va lacher, que les pneus vont céder… C’est dans ce genre de situations qu’il faut savoir garder son sang froid car oui rouler à 20km/h en ayant l’impression de foncer dans le fossé à chaque virage ce n’est pas forcément la joie. Nous arrivons à un virage où pas mal de voitures sont garées (dans un virage, normal) et nous décidons de continuer un peu pour voir s’il s’agit d’un parking ou pas.
Apparemment non mais tout le monde s’y gare et nous faisons de même. Là, la vue est vraiment à couper le souffle le fameux lagon est magnifique et la couleur de l’eau est de loin la plus claire que je n’ai jamais vue (jusque là du moins). Paysage époustouflant car en fait nous nous rendons compte que nous avons laissé la voiture en hauteur (sur une sorte de colline) et que pour rejoindre le lagon il faut marcher. Bon au moins c’est une descente mais je pense très vite à la remontée que nous devons effectuer par la suite et je me ressaisis vite en me disant que bon j’y penserai après. Nous arrivons au logon MA-GNI-FI-QUE !! Et pour le coup contrairement aux différents récits que j’ai pu lire, la plage qui entoure le lagon n’est que peu mazoutée et pas sale du tout. Bien que frileuse par nature, nous nous décidons à mettre les pieds dans l’eau. Alors oui je n’ai pas l’habitude de me baigner dans la mer que je trouve froide mais là je dois bien avouer que après quelques minutes on ne sent plus la fraicheur des débuts et on profite ainsi de l’eau, de la vue et du soleil. Les heures passent, la foule (qui n’était pas énormément présente, sûrement compte tenu du mois de septembre) et là on se dit qu’il faut peut-être bouger avant que la nuit ne tombe. Oui parce que rouler à 20km/h ça peut ne pas paraitre dangereux vu comme ça mais à flan de colline et dans le noir heuuu on ne va pas tenter ! Le retour à la voiture est dur car la montée est très pentue et nous devons marcher au moins 30min (je dis ça approximativement compte tenu de la souffrance que j’ai pu ressentir). Arrivée en haut, je suis trempée !
Nous rentrons donc calmement (c’est le cas de le dire) à l’hôtel pour prendre une douche bien méritée puis nous dinons dans un excellent restaurant situé pas loin du port de la Canée.