Pour ce troisième jour, réveil matinal à 5h00 du matin pour pouvoir aller aux gorges de Samaria.
Nous nous rendons à la station de bus de la Canée pour prendre le premier bus de 6h19, direction Samaria.
Alors pour la petite histoire, mon acolyte n’étant pas très marche à pieds, j’avais insisté pour faire une unique randonnée durant le séjour. Unique oui. Mais 16km quand même… avec 5h de sommeil uniquement ouuuch !
Après 1h de bus environ, nous arrivons à Samaria et là on se dit « Mon dieu que c’est haut ! ».
J’ose à peine regarder la descente que nous devons faire. Nous payons à l’entrée de l’ordre de 10€ par personne puis c’est parti ! Faut que je vous dise une chose ! Dada pensait avoir des chaussures de marche (achetée à décathlon y a de cela cinq ans) mais douée comme je suis, je ne me suis pas rendue compte que mes chaussures de marche étaient pour la marche en ville (bah oui vous avez dit parisienne…) et je me retrouve donc à devoir descendre 16km dont des sols caillouteux à gogo.
Mon dieu, les premiers pas ont été durs. Je sentais mes chaussures (devenues presque lisses à cause de l’usure) glisser et je ne compte pas le nombre de fois où j’ai eu… peur ! Je dois avouer que les premiers mètres (bon ok les 500 premiers mètres) sont très pentus et très très très caillouteux. Le genre de cailloux qui te fait mal aux orteils à force. Je prends mon courage à deux mains histoire de car il ne faut pas oublier que c’est moi qui ait voulu faire cette randonnée. Aurais-je du l’annuler finalement ? Non. Dada a trop de fierté ! Nous commençons à descendre. Très doucement. Mais je dois avouer que c’est principalement du fait de mes chaussures non adaptées. Après les cinq premiers kilomètres quelques moments de repos (je dis repos car ce sont des moments où le sol est plus ou moins lisse et où les pentes ne se font pas trop ressentir) nous nous arrêtons afin d’immortaliser le paysage. Ou comment avoir un souvenir post souffrance haha. Nous reprenons vite la route car encore 11km nous attendent. Il faut savoir que nous marchions sans savoir combien de kilomètres nous avions déjà parcouru. D’un côté ce n’est pas plus mal parce que ça évite les découragements mais de l’autre ça peut aussi avoir l’effet totalement inverse. On continue… Arrivée à un moment on aperçoit enfin un panneau « 9km ». Heu… avions-nous loupé tous les précédents ? Aucune idée mais j’avoue que ça soulage. Cela fait déjà au moins 3h que nous marchons, la vue dégagée sur les gorges permet d’oublier quelque peu la souffrance des cailloux. Mes orteils souffrent mais nous continuons. 11km, bientôt la délivrance.
Les derniers kilomètres m’ont paru les plus longs. Nous arrivons à la fin du parcours. pas loin du port de la Canée.
Délivrance c’est le cas de le dire ! Il est 12h30 et nous avons mis exactement 5h wow. Ca peut paraitre énorme dit comme ça mais regardez les photos et vous comprendrez mieux la situation. Arrivés à la fin nous devons quand même continuer 1km jusqu’à l’endroit où nous devons prendre le bateau du retour (oui ben après avoir descendu 16km, rares sont ceux qui refont le chemin dans le sens inverse haha). Nous nous renseignons sur les horaires du bateau. « 17h30 », l’unique bateau de l’après-midi. Je ne sais pas si c’est le fait d’être en septembre qui explique qu’il n’y ait qu’un seul bateau mais bon. Nous devons donc attendre 4h et nous décidons de profiter de la mer (Agia Romeli) dans laquelle nous pouvons nous baigner et ainsi laisser nos petits pétons se reposer. Ca fait du bien c’est certain même si la plage est une plage de galets rendus extrêmement brulants du fait de la chaleur.
On profite ainsi de la plage pendant plusieurs heures avant de prendre le bateau destination Paleochora où nous devons reprendre un bus pour la Canée. Oui notre trajet est complètement alambiqué mais attendez la suite.
Le soir même nous avions décidé de passer une nuit dans un autre hôtel… a Paléochora. Alors oui nous avons du faire le chemin inverse en voiture, après avoir marché des heures et des heures ce qui je l’avoue n’est pas très malin.
Bref arrivée tranquille à Paléochora après 1h30 de route le soir à flanc de colline toujours.
J’ai vraiment adoré cette ville et l’atmosphère qui s’en dégageait. Nous cherchons un endroit où diner et nous nous rendons dans la principale rue où ce que nous pensons être des restaurants coulent à foison. En fait il s’agissait de bars et vue l’heure (dans les 22h), nous nous résignons finalement à s’asseoir dans une sorte de kébab. Oui on est en Grèce alors pourquoi ne pas goûter au « Grec » comme l’on dit à Paris. Je n’ai malheureusement pas pu prendre de photos du repas en question, la fatigue et les douleurs plantaires n’aidant pas vraiment. Franchement rien à voir avec ceux de Paris. Je dois dire que niveau saveur le repas était vraiment top. Très peu de matière grasse, le pain est fait sur place et n’est pas en grande quantité et la viande est excellente !
Un vrai régal donc après une journée passée casi à jeun. Miam et puis après dodo !